Nous parcourons des plaines fertiles avec des plantations de teff, aliment de base éthiopien. La culture de cette céréale endémique constitue la principale source de revenu de la population locale. Nous traversons ensuite les gorges du Nil afin d’arriver à Bahir Dar, chef-lieu de la région Amhara Il s’agit d’une ville paradisiaque aux airs de Riviéra avec ses palmiers et son grand lac où nous nous offrons une belle promenade.
Nous nous aventurons en vélo pour traverser la campagne jusqu’à la péninsule de Zégué.
Après avoir fait le tour du village et de son marché, nous visitons le monastère Ura Kidane Meret, l’une des plus anciennes églises du couvent de la Miséricorde. L’intérieur abrite une collection de croix datant du XIVe siècle ; le bâtiment rappelle les tendances typiques de l’architecture et de la peinture orthodoxe éthiopienne.
Nous poursuivons par une promenade au milieu des champs de café et de manguiers, puis nous effectuons le retour en bateau pour observer les oiseaux, les hippopotames ainsi que les pêcheurs en train de pratiquer leurs activités quotidiennes dans les tankwas. Ces derniers sont des embarcations légères confectionnés à partir des papyrus géants qui poussent sur les rives du Nil Bleu. Vue magnifique sur les îles, les églises et les monastères.
Nous partons pour une excursion au village de Tiss Abay.
La traversée du Nil Bleu est une étape mémorable du circuit. La route passe par un ancien pont portugais du XVIe siècle. Au bout d’un long sentier, nous arrivons à un point de vue admirable surplombant les chutes d’eau (400 m de long sur 45 m de hauteur).
Ensuite, nous descendons jusqu’au pied de lacascadeen franchissant un joli pont suspendu. Nous remontons par un autre sentier et rentrons en bateau sur l’autre rive.
Nous profitons d’un après-midi tranquille en visitant un petit village de production de café. Découverte de l’activité dans une maison de fermier.
Profitons de la soirée pour assister à des séances de musique et de danse populaire dans un azmari bet (club local).
Nous prenons la direction de Gondar en empruntant une route qui longe la côte est du lac Tana.
Nous découvrons les trésors architecturaux de Gondar, la glorieuse capitale de l’Éthiopie de 1635 à 1855. Les palais royaux inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco rappellent le luxe et la grandeur d’une autre époque. L’architecture marie de manière subtile les inspirations africaines et portugaises.
La belle église de Debré Berhan Sélassié nous invite au recueillement. Dénommé aussi « église de la Trinité », l’intérieur de l’édifice est richement décoré. Les 80 figures de chérubins recouvrant le plafond sont considérées comme les plus beaux chefs-d’œuvre de la peinture éthiopienne.
La journée au parc national des monts Simien permet de vivre une aventure riche en émotions.
Nous prenons la route de Débark, ville située à 90 km de Gondar et constituant la porte d’entrée au parc. Les gardes forestiers nous délivrent un droit d’accès, ce qui nous permet de rejoindre Sankaber.
Effectuons d’abord une randonnée pacifique pour nous adapter à l’altitude. Ensuite, le relief traverse des crêtes rocheuses offrant une vue incroyable sur les plaines du Nord.
Après l’ascension de la falaise de Tuffeau, nous poursuivons au village d’Adarmaz pour aboutir finalement au camp de Sankaber, à cheval entre l’escarpement nord et la gorge de Wade au sud.
Partons à la rencontre des babouins de Gelada, des singes endémiques des hauts plateaux d’Ethiopie. Ils vivent dans une communauté de 200 à 300 individus, dirigée par un mâle dominant. Ne manquons pas de les surprendre en pleine action, tandis qu’ils broutent, s’épouillent ou s’amusent dans la savane. Les femelles se distinguent par un poitrail rouge.
Nous continuons le trek par un long sentier de crête qui rassemble d’étonnants panoramas sur la vallée en contrebas et les sommets environnants. Ensuite, nous cheminons jusqu’à la chute d’eau de Jinbar
Après un tour rapide de la vallée, nous traversons la rivière avant de poursuivre par une balade en pleine nature au milieu des orges et des lobélies géantes.
En fin de journée, nous arrivons à Geech, un village de confession musulmane. Les gens vivent de manière très primitive. Le bourg est parsemé de hottes rudimentaires aux toits de chaume.
Nous passons la nuit dans un campement établi au-dessus du village.
Le matin, nous nous attaquons à l’escalade du vaste plateau. Cela nous donne un prétexte pour admirer la flore sauvage des montagnes et prendre en photo les lobélies qui croisent notre chemin.
Nous parvenons au sommet Imet Gogo, qui culmine à 3 926 mètres d’altitude. Un arrêt s’impose pour jouir du point de vue imprenable sur les aiguilles calcaires et le nord du massif. Ces hauteurs éthérées sont le repaire des vautours Lammergeier.
Nous redescendons ensuite vers Ambaras où les véhicules nous récupèrent pour revenir vers Débark.
Nous parcourons une route spectaculaire qui offre des panoramas superbes sur tout le massif des monts Simien.
Nous sommes arrivés à Aksoum, une ville chargée d’histoires.
Fondée au Ier siècle après J.-C., Aksoum forme le cœur historique de l’Ethiopie et regorge de ruines bibliques saluées par l’Unesco lui-même. Profitons-en pour jeter un œil aux obélisques monumentaux, ouvrages en granit dépassant 33 mètres de haut, recouverts de gravures ornementales.
Nous visitons également le musée archéologique et les bains de la reine de Saba.
Nous traversons ensuite une route offrant de beaux panoramas sur les splendides paysages de la plaine d’Adoua. Cette localité est connue pour la célèbre bataille remportée par les Éthiopiens face aux forces italiennes.
Nous nous lançons dans une belle randonnée pour explorer le massif du Ghéralta. Nous nous arrêtons à l’église de Maryam Korkor, près de Wukro. C’est une grande église rupestre qui nous permet d’admirer les plus anciennes fresques du pays. À quelques centaines de mètres, nous trouvons une autre église à vocation d’ermitage, à savoir Daniel Korkor. Le chemin reliant ces deux édifices religieux offre de belles vues plongeantes.
Par la suite, nous montons vers l’église Abraham Debré Sion qui nous séduit par son architecture perfectionnée remontant au XIVe siècle.
Nous parcourons la route à travers les somptueux paysages semi-désertique de Tigray. Ce décor spectaculaire de « Far West » se démarque par des pitons rocheux et des plateaux tabulaires qui invitent à de belles randonnées pour observer plusieurs églises taillées dans le roc sur les flancs vertigineux des falaises.
Nous visitons, en particulier, le sanctuaire d’Abreha-et-Atsbeha, appelé aussi « monastère des rois ». Si la façade de la bâtisse impressionne par sa structure semi monolithique, l’intérieur aligne un ensemble de peintures murales racontant des épisodes de l’évangile.
Nous visitons le musée archéologique de Wukro où l’on découvre une belle collection d’objets anciens.
Nous nous dirigeons vers le Sud tout en quittant Tigray pour atteindre le haut plateau du Wollo. La route parcourt des paysages à couper le souffle, qui changent progressivement de tons et de couleurs.
Nous arrivons à Lalibela, un lieu de pèlerinage mondialement réputé à 500 km au nord d’Addis-Abeba. Nous observons un rassemblement extraordinaire d’édifices et de galeries souterraines. Perchée à 2 500 mètres d’altitude, la ville compte à peine 15 000 habitants. Mais les églises enregistrent une importante fréquentation lors des grandes fêtes orthodoxes.
Nous découvrons Lalibela, un site archéologique d’importance inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. En créant la cité vers la fin du XIIe siècle, le roi Lalibela nourrit l’ambition d’en faire une fidèle réplique de Jérusalem, d’où son nom de « Jérusalem Noire ».
Nous faisons ensuite le tour des chapelles situées du côté nord de Lalibela. Les églises sont bâties autour d’un plan d’urbanisme rigoureux, séparées par un ruisseau qui rappelle le Jourdain. Les vitraux sont décorés d’œuvres de peinture illustrant les scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament.
Puis nous visitons les églises regroupées dans la section sud. Cette visite est l’occasion de plonger dans l’histoire de l’édifice, enrichie de récits miraculeux fortement ancrés dans la culture locale.
Nous nous adonnons à une belle escapade pour explorer le vieux village et observer ses toukouls. Ceux-ci sont des logements traditionnels de forme ronde et au toit de chaume.
Nous explorons le haut plateau du Wollo au cours d’une randonnée à pied jusqu’au monastère Asheton Mariam. Etrangement accroché à une crête rocheuse, le sanctuaire domine toute la ville. Profitons de ce moment pour admirer les églises et la région vallonnée de Sekota.
Nous ne manquons pas de nous promener dans la campagne pour découvrir des communautés villageoises agricoles.
Profitons de la soirée pour savourer le tedj , une préparation d’hydromel à base de miel. Lalibela signifiant “Celui que les abeilles respectent”, le tedj de Lalibela est très réputé.
On se dirige vers le sud à travers les campagnes pour rejoindre Dessie où se rencontrent les plaines désertiques de la région Afar, les hauts plateaux et les plus basses terres.
Nous nous promenons près du lac Hayk où l’on peut observer diverses espèces d’oiseaux et de poissons. Cet ancien centre religieux permet d’admirer une petite église élevée sur la presqu’île.